Pour ce premier billet dans les chroniques des jours de pluie, j’ai envie de vous parler d’une particularité lié à mon mode de vie et à un projet artistique sur lequel je travaille actuellement.
Depuis bientôt deux ans, je rythme ma vie autour de 26 saisons que j’observe jour après jour en écrivant des pages manuscrites tous les matins, en me baladant tout en chassant les saisons avec mon appareil photo, et en m’arrêtant là : pour regarder vieillir le paysage et pousser les passant comme des fleurs au printemps avec leurs habitudes saisonnières et leurs fêtes incontournables.
À chaque fin de saison correspond quelques rituels et routines du quotidien parmi lesquelles : un grand ménage, changer le linge de maison, trier les photos prises pendant la saison, faire un bilan personnel et artistique, faire les courses de la saison, et bien d’autres petites choses me permettant de profiter des petites joies que m’apportent chaque saisons.
Mon année se décline en 26 mini-saisons, soit deux saisons par mois. Ce projet découle de l’observation des 72 micro-saisons japonaises basées sur l’ancien calendrier japonais lui-même inspiré du calendrier luni-solaire chinois. Étant occidentale, j’ai adapté ce découpage au calendrier grégorien et choisi de créer mes propres saisons. Nous n’observons pas le même automne en septembre ou en novembre, ni le même printemps que l’on soit en mars ou en juin. Ainsi, je rythme ma vie au gré des saisons.
Chaque mini-saison possède sa musique, son odeur, ses couleurs, sa météo et ses coutumes. Ce qui était au départ un exercice de style proposé par Florie Vine (projet 24 saisons) est devenu un véritable mode de vie qui a profondément changé mon rapport au monde et au temps. Merci Florie.
Je profiterai de ces chroniques des jours de pluie pour vous partager certaines de mes mini-saisons, vous y trouverez également des anecdotes et des coulisses sur mon projet Anaé & the Petrichor. La particularité de ce blog est que J’écrirai ces chroniques uniquement les jours de pluie.
A bientôt,
Anaé